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��DEFENSE DE LA LANGUE ALLEMANDE

��Ceci n'est à proprement parler qu'une lettre particulière en réponse à un article de A. G. paru ici même en Décembre dernier et tendant à établir la précellence de la langue française.

Nous avons jugé que la traduction de cette lettre méritait d'intéresser nos lecteurs ; elle nous a paru trop remarquable pour nous laisser hésiter à la faire passer en article.

Ce que vous avez écrit, dans le numéro de décembre, de la supériorité de la langue française sur l'allemande m'a vivement rappelé la route de Pontigny à Chablis — cette merveilleuse route bourguignonne qu'il me faut bien aimer désormais autant qu'aucune de celles de mon pays — et je me suis souvenu des questions que vous m'y posiez sur la littérature et la langue allemandes. Transporté, en une nuit, de l'atmosphère natale dans un milieu étranger dont l'unité est si impé- rieuse, je pouvais encore bien moins vous répondre de façon satisfaisante que je ne le puis aujourd'hui, à mon retour.

Si je vous parle de votre glose à la thèse de M. Trachsel, ce n'est pas pour exprimer une opi- nion opposée. Vous vous êtes bien douté qu'en

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