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��POEMES
��Je te paierai^ nu^ mon jih^ sur les genoux de mon a'ieuUy
Qui te prendra comme un fruit dor^ pieusement ^
Dans ses mains sèches^ noueuses comme des sarments^
Frémissantes comme des feuilles.
Elle verra tes jouesy brugnons vermeils^
Elle verra tes yeux de velours^ de nuit et de soleil^
Elle verra ta peau dorée comme Vècorce des oranges^
Puisy évoquant le souvenir des clairs visages du passée
Comme on cherche Vor d^une voix en un pastel presque effacé^
Elle dira : *' Mon Dieu ! Quil nous ressemble ! "
Et moiyj'e songerai à cette vieille assise /«,
y4vec Forgueil et P inquiétude de sa race
Imprimés en plis amers dans son visage
Un peu dur que le fer de la douleur scella ;
A sa sœur qui^ toute jeune^ entra au cloître
Des Filles de Marie par dépit d"* amour ^
Puisy un beau Jour comme aujourd'hui ^ lourd
De parfums et d'orage^ tant elle étouffait sous son voile^
S'enfuit avec le jardinier du couvent ;
A leur oncle^ que je me souviens d'avoir vu qucmd j'étais enfant^
Debout^ dans la houle des hlés^ balancer la faux comme un
\_jeune homme Et qui savait dompter les chevaux les plus ardents
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