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inutile ! Assez de baldaquins gothiques, assez de véritables plantes grimpantes tombant du balcon de Juliette et oscillant dès que celle-ci s'appuie au balustre peint. — C'est devant de simples toiles de fond, que la Compagnie Shakespeare nous a donné son premier spectacle de l'année = T Ecole de la Pie- Grièche. Ce fut sans prétention, charmant et gai.
J.S.
��La première du Vieil Homme a eu heu le 12 janvier avec un grand succès. C'est un événement trop considérable pour qu'il en puisse être rendu compte en une note. Nous re\aen- drons sur le VieU Homme et sur l'œuvre de M. de Porto- Riche dans un de nos prochains numéros.
��PEINTURES CHINOISES ANCIENNES. — CoUection de Madame Wegener {Galerie Berrtheim). Collection de Madame Langweil {Galerie Durand-Ruel).
Il y a une quinzaine d'années, nous ne connaissions guère de la Chine que ses porcelaines. Si parfaits de matière, si plaisants de décor qu'ils soient, ces produits industriels d'une époque de décadence ne témoignaient pas d'une esthétique supérieure, et nous ne saurions nous étonner que ceux qui ont écrit de l'histoire générale de l'art aient négligé le chapitre de l'art chinois. Cette lacune est à combler aujourd'hui.
Ce furent les Japonisants qui les premiers pressentirent l'existence d'un art chinois médiéval et même antique. Tous ceux qui ne s'hypnotisèrent pas, avec les Concourt, sur les merveilles de la technique du XV'III' siècle japonais, et qui tentèrent de remonter aux origines trouvèrent toutes les avenues jalonnées par les Chinois. Ils apprirent que l'art du Japon ne fut à ses débuts qu'une émanation de l'art de l'Empire du MUieu, Les Japonais ont reconnu cette filiation,
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