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POÈMES 25

III

O bonheur de rétê, assis dans le jardin Entre les gazons verts qui dorment. Bonheur silencieux, pensif et souverain. Tu ni' attendais ici où la douceur foisonne Avec les hauts feuillages et V odeur du matin !

Salut à toi, fraîcheur de Pair, source d*azur Qui d^un bandeau flottant couronne ma détresse Comme aux tempes blessées une longue caresse. Salut à toi, bonheur, visage triste et pur Du vieil amour ensevelissant la jeunesse !

Voici les temps venus ou Pâme d^ une femme Se délivre et remonte en son courbe destin Comme une branche amère que pliait dans sa main La vie au dur sourire avec des yeux de flamme.

Voici que la mort même sème des fleurs divines Sur le sol âpre et nu, de souvenirs jonché. Et que le rossignol invisible des cimes Dans les midis de feu, encor, semble chanter !

Voici, voici le jour oti P immensité même N^est pas plus vaste, ô mort ! que le cri de mon coeur. Et des torrents divins de profonde douceur Coulent d^en haut pour cette coupe creuse et pleine.

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