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ISABELLE 295

revenir plus tard à Casimir ; c'est je crois tout ce que l'enfant peut espérer....

— La belle-fille est sans fortune ?

— Quelle belle-fille? La mère de Casimir n'est pas la bru, c'est la propre fille des Saint-Auréol.

— Mais alors, le nom de l'enfant ? — Il feignit de ne point comprendre. — Ne s'appelle-t-il pas Casimir de Saint-Auréol ?

— Vous croyez ! dit-il ironiquement. Eh bien ! il faut supposer que Mademoiselle de Saint-Auréol aura épousé quelque cousin du même nom.

— Fort bien ! fis-je, comprenant à demi, hésitant pourtant à conclure. Il avait achevé de brosser sa soutane ; un pied sur le rebord de la fenêtre il flanquait de grands coups de mouchoir pour épousseter ses souliers. — Et vous la connaissez.... Mademoiselle de Saint-Auréol ?

— Je l'ai vue deux ou trois fois ; mais elle ne vient ici qu'en courant.

— Oij vit-elle ?

Il se releva, jeta dans un coin de la chambre le mou- choir empoussiéré :

— Alors c'est un interrogatoire? puis se dirigeant

vers sa toilette : — On va sonner pour le dîner et je ne serai pas prêt !

C'était une invite à le laisser ; ses lèvres serrées cer- tainement en gardaient gros à dire, mais pour l'instant ne laisseraient plus rien échapper.

��Quatre jours après j'étais encore à la Quartfourche; moins angoissé qu'au troisième jour, mais plus las. Je n'avais rien

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