Page:NRF 5.djvu/113

Cette page n’a pas encore été corrigée

L*OTAGE 107

MONSIEUR BADILON. — C'est à vous de sauver votre hôte.

SYGNE. — Ce n'est pas moi qui l'ai prié sous mon toit.

MONSIEUR BADILON. — C'est votre cousin qui l'a amené.

SYGNE. — Je ne peux pas ! O mon Dieu, je ne peux pas à ce prix !

MONSIEUR BADILON. — C'est bien. Vous êtes acquittée du sang de ce juste.

SYGNE. — Je ne peux pas au delà de ma force.

MONSIEUR BADILON. — Mon enfant, sondez votre cœur.

SYGNE. — Le voici devant vous tout ouvert et déchiré.

MONSIEUR BADILON. — Si les enfants de votre cousin vivaient encore, s'il s'agissait de le sauver, lui et les siens,

Et le nom, et la race, si lui-même vous le demandait,

Ce sacrifice que je vous propose, Sygne, le feriez-vous .?

�� �