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l'otage 95

MONSIEUR BADILON. — N'est-il point de salut pour le pape ?

SYGNE. — Turelure me l'a remis dans la main.

MONSIEUR BADILON. — Que demande- t-il en échange ?

SYGNE. — Cette main elle-même.

MONSIEUR BADILON. — Sygne, sauvez le Saint-Père !

SYGNE. — Mais non point à ce prix ! Je dis non !

Je ne veux pas !

Que Dieu prenne soin de cet homme sien, comme à moi mon devoir est envers les miens !

MONSIEUR BADILON. — Livrez donc votre père fugitif.

SYGNE. — Je ne livrerai point mon corps et leur corps ! Je ne livrerai point mon nom et leur nom !

MONSIEUR BADILON. — Livrez votre Dieu à la place.

SYGNE, vers le Christ. — Vous vous êtes amèrement moqué de moi !

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