Page:NRF 3.djvu/450

Cette page n’a pas encore été corrigée

440 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

son cercueil d'acajou entre les glaces de trois chambres. Et il ne fallait pas tuer l'oiseau-mouche d'un caillou... Mais la terre se courbait dans nos jeux comme fait la servante

celle qui a droit à une chaise si l'on se tient dans la maison.

...Végétales ferveurs, ô clartés ô faveurs !...

Et puis ces mouches, cette sorte de mouches, vers le dernier étage du jardin, qui étaient comme si la lumière eût chanté !

...Je me souviens du sel, je me souviens du sel que la nourrice jaune dut essuyer à l'angle de mes yeux.

Le sorcier noir s entendait à l'office : " Le monde est comme une pirogue, qui, tournant et tournant, ne sait plus si le vent voulait rire ou pleurer... "

Et aussitôt mes yeux tâchaient à peindre

un monde balancé entre des eaux brillantes, connais- saient le mât lisse des fûts, la hune sous les feuilles, et les guis et les vergues, les haubans de liane,

où trop longues, les fleurs

jaunes s'achevaient en le cri des perruches.

III

...Puis ces mouches, cette sorte de mouches, et le dernier étage du jardin... On appelle. J'irai... Je parle dans l'estime.