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��Lettre a P. C, consul.

��J'écris en face des coteaux derrière quoi parfumé par le pain et les meubles ton toit s abaisse sous les longues lignes de corbeaux. Mais il n'est qu'au Versant du deuxième coteau. Un jour ; endurcissant pour le briser ton cœur, tu Tas quitté ce toit tout obscur de grandeur. Je songe à cet uniforme que Von te fil et que Ton t'essaya pour l'admirer, ô fils qui pour suivre ton Dieu as délaissé ton père l Larmes sucrées et cependant qui sont amères, larmes versées par les simples qui ont raison, par les simples qui croient encor que la maison se remplit d'ombre quand un fils y laisse un trou.

C'est l'heure où faisant crépiter son fouet de houx

le postillon a fini de corder les malles.

Et le cri de la mère et cette bouche pâle

et ce pas en avant, inutile. Déjà

l'humble chenal aveugle en accordant son pas

au pas de la jument martèle la vallée.

Voici le pont et i eau qui n'est pas désolée.

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