328 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
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Voilez^ voilez vos yeux^ car les lueurs^ Junon,
Que l'avril y a remuées Ne sont point les reflets étoiles du gazon^
Ni des printanières nuées ; Mais dans vos lourds regards blanchit^ sans quun
De votre pudeur le pressente^ ]joupçon
La douceur d'une tendre épaule de garçon
Ou d'une hanche adolescente.
��IV
��Quel fauve a cette nuit ta fureur attisée ? Flairas-tu dans le cirque un spectre de lion ? Tremblants nous t'avons vu lancer, sombre Oriony Tes flèches dans les arcs béants du Colisée !
��V
��Vous m'avez allaité, mamelles des coupoles. Vous que gonfle la Ville a son ventre divin. Lait de la foi, combien tu grises et consoles ! Cité Sainte, vraiment, n'était-ce pas du vin ?
��VI
��Figure de la fresque, en ta vaine balance. Pèse sa peine et mon silence.
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