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AINSI TOMBENT LES FEUILLES

��A LA MÉMOIRE DE DÉODAT DE SÉVERAC.

��Nulle feuille au même rameau Ne subsiste, une fois fanée, Et, soit de saule, ou bien d'ormeau, Chacime, un peu moins d'une année, Ne connaît qu'un seul temps nouveau.

Mais, à la branche verdissante D'une bourgeonnante foison. Après l'autre une autre naissante Montre sa tendre feiiillaisoit Au même point recommençante.

Ainsi tout arbre aux justes lois Du déclin ne se subordonne Que pour renaître, et, chaque fois. D'une intime et neuve couronne Ceindre le front des jeunes mois.

Et nous, aussitôt terminée Notre florissante saison, famais de l'humaine journée Ne revient la germinaison Nous faire une autre matinée,

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