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POÈMES 669

Et les cendres de ta maison

Enveloppées dans des journaux

Et les malédictions assommantes des pauvres

Et les dettes des morts

Et les péchés des antres

Jaloux de tes remords

Et le temps, cette fable !

Et -le nombre, ce caprice !

Et Dieu, ce rébus

Et les pieds dans la boue et l' orgie-omnibus

Cette vie exécrable

Dont tient le fil

La peste purificatrice

La première des Terreurs revenues de l'An Mil !

��Délivre:{-nous d'abord des souf]rances vulgaires. Des puanteurs de nos misères.

��O fou qui croit au merveilleux de l'imposture !

Tais-toi donc !

Ecoute roucouler au pied d'une tombe im ange de porcelaine

Et soumets-toi au pardon !

Haïr comme tu crus, trop faible créature

Qu'est-ce sinon au moins aimer la haine ?

Aimer ! aimer ! te dis- je,

Aimer ! C'est bien asse:^ et c'est un asse:^grand prodige.

Tu peux toutes les jantes Hors celle de nier.

Dieu se dérobe, dis-tu ; c'est pour n'être pas nié Par son mauvais hôte Je te le dis du fond de l'infini des jours. Tu ne peux rien qu'aimer

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