NOTES 249
prendre place entre Baudelaire et Quincev, dans la littérature des Paradis artificiels. r. a.
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��AIMER (en douze leçons), texte et dessins de Jehan Teste- viiide (Albin Michel).
« Le premier chien coiffe prétend discourir sur l'amour sous le prétexte qu'il l'a éprouvé. C'est comme si l'on se croyait devenu médecin parce que l'on a eu la rougeole. » C'est l'auteur qui parle. Mais si les livres d.e médecine étaient écrits par les malades, qui sait s'ils ne seraient pas lus davantage ? r. a.
��AUTOUR DE PARIS, deuxième série, par André Hallays (Perrin).
M. André Hallays publie le second volume de ses « flâ- neries » autour de Paris. On y trouvera de nombreuses notes sur des sites, des églises, des châteaux, soit qu'il s'agisse d'arracher à la destruction telle œuvre menacée (il faudrait dresser la liste des monuments sauvés de la ruine ou de la mutilation par l'inlassable vigilance de M. André Hallays ; on trouverait à son actif assez de voûtes et de murailles pour faire la gloire d'un grand architecte), soit qu'il s'agisse sim- plement de' rapprocher, de remarier le passé que nous ont transmis les livres et celui que nous ont conser%'é bâtiments et paysages. Souvent, par cette remise en contact de ce qui ne devrait pas être dissocié pour nous, l'auteur ne se pro- pose pas d'autre but que de rendre une âme à quelque humble coin de France ; mais d'autres fois, c'est dans l'âme française qu'à l'aide des vieilles pierres il parvient à préciser quelques traits. A cet égard notre intérêt s'arrête tout particulièrement sur les études consacrées à Le Nôtre et à La Quintinie. Elles montrent à la fois sur quelle bonhomie s'appuyaient les splendeurs du xviF siècle et quelle culture partout éparse donnait du goût, de la politesse et une fermeté de langage qui sent son Bossuet à de braves gens comme ces maîtres-jar- diniers. En ce temps de vains bavardages sur le classicisme, recueillons tout ce qui peut nous aider à nous faire du grand siècle une idée positive et concrète. je.\n' schlumberger
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