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AYTRÉ Q.UI PERD l'haBITUDE 189

Il est possible qu'ils pensent de leur côté que tous les Blancs se ressemblent. Quelle idée se font-ils de nous ? L'un d'eux m'a dit qu'il ne remarquait pas beaucoup la différence qu'il y a entre moi et Guetteloup, par exemple.

Aytré, sergent.

��Troisième partie.

��AYTRÉ QUI PERD l'hABITUDE

��Après tout, Aytré a voulu dire que les commandants de cercle ont les révoltes qu'ils cherchent. C'est un peu gros, il y aurait des distinctions à faire. Evidemment, il se trompe s'il pense que c'est exprès

En tout cas, il n'y a pas mo5^en de faire suivre le rap- port ; je vois d'ici le capitaine Rignot. J'aurais mieux fait de tenir le journal moi-même. Mais du diable si je pou- vais supposer qu'Aytré allait me sortir toute une méthode de colonisation.

Pas tout de suite, pourtant. Les premiers jours ça sent la corvée : « Nous arrivons... nous partons... » Et c'est tantôt l'un qui écrit, tantôt l'autre, il y a les deux écritures — c'est Guetteloup qui a songé aux patates sucrées. Mais après le 20, plus rien que celle d'Aytré. Elle est appliquée, il aurait bien été capable d'inventer la corvée, si je ne la leur avais pas donnée, il est entré dedans. Et les cheveux tressés, les rayons trop chauds, l'enquête sur les bagues.... Ah, lui aussi a voulu devenir savant.

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��Je n'aime pas beaucoup le sentiment que j'ai eu, un instant : ce journal qui commençait à se" creuser ou à

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