HENRY BECQUE. — SA VIE ET SON ŒUVRE, par
Amhroise Goî (Crès).
M. Got nous donne en dix-sept pages une biographie d’Henry Becquc, d’après les Souvenirs d’un Auteur Dramatique de Becque lui-même. Cela le conduit (car il faut tenir compte des pages consacrées à la dédicace et à l’avertissement) à la page 22. De la page 22 à la page 138, M. Got nous donne de chacune des neuf pièces et des cinq saynètes écrites par Becque une analyse détaillée, accompagnée d’un résumé des opinions émises à leur sujet par la critique. Suit (pp. 1 38-161) un exposé du système dramatique de Becque.
Souhaitons que ce travail probe, exact, didactique, neutre et consciencieux donne à un critique l’idée et le goût d’écrire une monographie d’Henry Becque.
B. c.
G. K. CHESTERTON, SES IDÉES ET SON CARACTERE, par Joseph de Tonquédec (Nouvelle Librairie Nationale).
Je suis prêt, si l’on y tient, à comparer Chesterton à une tortue ou à un rhinocéros ; mais à « un papillon ivre de soleil », pourquoi ? M. de Tonquédec a pris grand mal à poursuivre une pensée, dont le vol, dit-il, est bizarre. Que ne l’abandonnait-il ? Il était cruel de livrer Chesterton à l’auteur d’ « Une preuve facile de l’existence de Dieu ».
j. p.
LE LIVRET DE FOLASTRIES de Ronsard, édition critique par Feniand Fleuret et Louis Perceau (Bibliothèque des Curieux).
Cette excellente édition se recommande parla sûreté de jugement dont font preuve les deux commentateurs. Ils protestent avec juste raison, dans les notes relatives aux Dithyrambes à la pompe du bouc de E. Jodelle, contre le dédain de la plupart des critiques à l’endroit de ce chef-d’œuvre, modèle inégalé du vers libre lyrique. « On y trouve, disent-ils, un sens profond de l’harmonie, de la cadence oratoire, de la valeur tonique, pitto-