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BEAUTÉ, MON BEAU SOUCI

��Beauté, mon beau souci, de qui l'âme

incertaine

Malhbrbe, X, I.

��Du lierre et du verre, et partout le teint rose et délicat des briques sous le hâle noir lentement accu- mulé par l'air chargé de vapeurs, de fumées et de cou- chants rouges... Des rues calmes, et qui restent calmes malgré leurs passants : comme les quais du fleuve ; comme la rue de l'Eglise, qui fut au siècle dernier la Grand-Rue d'un village de banlieue, dont les arbres et les verts terrains vagues descendaient jusqu'à la rive.

Mais l'immense ville a rejoint le village et se l'est incorporé, et maintenant la rue de l'Eglise et l'église demeurent, dans ce quartier, comme de précieux restes du passé, soigneusement laissés à leur place, et res- pectés : la rue avec ses détours, et la petite église avec mn fragment de son cimetière. Et il y a d'autres souve- nirs, plus récents : la maison où vécut le prophète tonnant et grondant du culte des Héros. (Une malédiction est tombée sur elle : on en a fait un musée.)

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