Page:NRF 15.djvu/643

Cette page n’a pas encore été corrigée

"NOTES 637

qu'il a VUS probablement au musée de Hagen, en 191 2 et 191 5 il peint des toiles pleinement originales, d'une couleur et d'une force surprenantes, et s'il y reste une influence, c'est celle des vitraux de sa ville natale, qui ont impressionné son enfance.

��*

  • *

��La galerie Flcchthcim, à côté des peintres rhénans, expose régulièrement des Vlaminck, Derain, Picasso, Duty, Van Dongen, Marie Laurencin, des aquarelles de Signac et de Cézanne.

��*

��Dùsseldorf prépare pour 1921 une exposition interna- tionale où les peintres français seront invités, s'ils h désirent.

H. p. ROCHE

��*

  • *

��SUR LA CONDITION PRÉSENTE DES LETTRES ITALIENNES.

Dans la vie intellectuelle de l'Europe, la littérature ita- lienne d'aujourd'hui ne joue aucun rôle actif et fécondant. Elle n'est plus qu'une succursale des littératures étrangères, française et anglaise en particulier. Les auteurs à succès en sont encore à imiter Dickens et Maupassant ; les auteurs d'avant-garde ne débarquent du dernier bateau que pour monter dans le suivant, quittant Romain Rolland pour Claudel, Claudel pour Apollinaire, Apollinaire pour Tzara.

Tout bien considéré, l'Italie a d'Annunzio et n'a que lui. Encore faut-il s'entendre : il y a d'Annunzio, comme il y a Carducci ouLeopardi.On uele discute plus, mais c'est depuis qu'on ne l'imite plus. Son art appartient déjà à l'histoire littéraire et ses oeuvres ne sont plus que des pièces de musée.

�� �