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784 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Chienne splendide, écarte Yidolâtre ! Quand solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, montons mystérieux. Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Eloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux I

��Ici venu, Vavenir est paresse. L'insecte net gratte la sécheresse ; Tout est brûlé, défait, reçu dans Vair A je ne sais quelle sévère essence,., La vie est vaste, étant ivre d'absence, Et l'amertume est douce, et V esprit clair.

��Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut. Midi sans 7nouvement, En soi se pense et convient à soi-même... Tête complète et parfait diadème. Je suis en toi le secret changement.

��Tu nas que moi pour contenir tes craintes ! Mes repentirs, mes doutes, fîtes contraintes, Sont le défaut de ton grand diamant !... Mais dans leur nuit toute lourde de marbres. Un peuple vague aux racines des arbres, A pris déjà ion parti lentement.

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