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DONOGOO-TONKA 827

Spécialement, un large fauteuil sur plate-forme, avec un serre-tête en cuivre, des appuie-mains en cuivre et des pédales du même métal.

Du siège, du dossier, des bras, des pédales, du serre-tête, partent des fils ou des tubulures souples qui aboutissent aux divers appareils enregistreurs.

Un grand tableau noir sur chevalet est placé non loin du fauteuil. Un petit groom nègre, vêtu de rouge, se tient à la gauche du tableau, ayant en main une éponge humide et une sébille pleine de morceaux de craie.

A droite, contre la muraille, un vaste meuble, composé de centaines de petits tiroirs numérotés.

Le Prof. Miguel Rufîsque, en habit, le cou chargé d'une cravate de commandeur et d'une croix aux scintillements compliqués, accueille aimablement Lamendin et lui fait quelques questions.

Ensuite il l'invite à s'asseoir sur le fauteuil. Lamendin obéit, mais trahit quelque inquiétude. Tandis qu'il s'assure que tout est bien en place, le Professeur laisse tomber cinq ou six phrases, touchant ses principes et sa méthode.

Il corrige la position des bras et des pieds du patient ; ajuste le serre-tête.

��« Fermez les yeux. Pensez fortement. Et ne vous occu- pez pas de moi. »

��Lamendin ferme les yeux, ramasse les traits de son

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