qui succède au malaise, la rébellion au dégoût. D’entre ceux-là mêmes qui trop longtemps furent les complices d’une si profonde démoralisation, des voix s’élèvent pour appeler un renouvellement. Nous souhaitons le succès de ces volontés retrempées. Leurs œuvres témoigneront de la vertu des hommes nouveaux. Mais, si nous ne sommes plus seuls à protester, on voudra peut-être se souvenir que nous fûmes les premiers à combattre. On voudra peut-être relire ce que nous écrivions il y a six ans. On saluera peut-être avec confiance, à l’heure où il reprend vie, le Vieux Colombier dont toute l’ambition est de compter, dans ce grand changement du monde, comme une force de résurrection.
Le samedi 8 novembre, à 16 heures, Hôtel des Sociétés Savantes, 8, rue Danton, se tiendra la première Réunion des Amis du Vieux Colombier. M. Jacques Copeau y parlera de l’Avenir du Vieux Colombier. Tous les abonnés et lecteurs de la Nouvelle Revue Française sont cordialement invités. Ils sont priés de donner une réponse, avant le 4 Novembre, au Secrétariat du Théâtre, 21, rue du Vieux-Colombier.