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242 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Quoique le monde me parut très nouveau^ à moi qui avais rêvé toutes les impressions possibles ^ : faisais ma vie trop immense pour aimer bien réellement^ la force et la beauté.

Dans les plus grandes villes, à Taube, à matines ', quand pour les hommes forts le Christ vient *, sa dent, douce à la mort, m'avertissait avec le chant du coq

  • BCONV ^

Si faible, je ne me crus plus supportable dans la société, qu'en force de ^ quel malheur ^ ! Quel cloître possible pour ce beau dégoût ?

Ça se disp ^ cela s'est passé peu à peu.

Je hais maintenant les élans mystiques et les bizarreries de style.

Maintenant je puis dire que l'art est une sottise.

Les grands ^ poètes est aussi facile, l'a . . . ^° est une sottise.

Salut à la beau.

' Au dessus de la ligne : énervais même aprh que me disais,

' Au dessous de la ligne : sincèrement.

' Au dessus de la ligne : ad matutinum.

  • Au dessus de la ligne : au Christus venit.

' Ce titre, aux brouillons, avait d'abord été par Rimbaud écrit : COnv (pour conversion, sans doute). Une surcharge remplaça le C par un B. Il faudrait donc lire : Bonheur, et le poème ainsi désigné est évidemment celui qui commence par O Saisons, Ô châteaux, pages 151 et 152 des Œuvres.

• Au dessus de la ligne, avec un signe indiquant qu'il faut le placer après : de, on lit le mot : bienveillance.

' Au dessus de la ligne : pitié. ^ Sic. Sans doute : dissipe. ' Au dessus de la ligne : chants. 1» Illisible.

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