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POEMES 205

��LA VERANDAH

Une grande végétale émeraude en vérandah^

De sa pénombre embaumée de mourantes açokas

Je contemple les deux

Dont Pazur est blanchi par le feu^

Et ce gouffre compact et mouvant de cobalt^

Pur enfer ^

Le soleil du tropique à midi sur la mer^

Le mouvement de la lumière !

Oh ! je sais la fin du jour^ l'absence

Du soir^ la sublime impatience

De toutes les étoiles /...

Tous les gros diamants des nuits équatoriales.,.

Rien ne distrait le calme^

Qu'une ondulation de palmes,,.

Elle se propage

A r infini^ sur les rivages^ J'en recueille F écho silencieux.

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