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582 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

à laquelle ils donnent à propos de nouveaux aliments. T art agit a nel Angelino Belverde. Gozzi, tomo III, 263. Brighella, pag. 261.

29 mars.

J'ai trouvé il y a trois jours dans la Punizione nel Prectpizioy comédie de Gozzi, que je lisais avec un extrême plaisir, cette réponse (tome V, page 267) : J/fonso. ... ed ogni giorno^ il giuro, Tal tributo avérai.

Elvira.

Ed ioy fanciullo^ La tua pietà mai non potrô pagarti ^.

Cette réponse m'a semblé le sublime de la délicatesse, mais il faut se mettre dans la situation.

Je lis depuis deux jours, avec le docte M. Empérius, l'ouvrage de Colquhoun sur la police de Londres, que je trouve diablement bavard.

Je lis les oeuvres de Gozzi, qui me paraît avoir plus d'esprit et un meilleur ton que Goldoni.

Je regrette et désire Charlotte depuis que je ne l'ai plus^.

J'ai été charmé de la prise de Constantinople par les croisés, racontée par Simon de Sismondi à la fin du deuxième volume.

^ Alphonse : Et chaque jour, je le jure, je remplirai cette obligation.

Elvire : Et moi, enfant, je ne pourrai te payer de ta peine.

^ La franchise faisait son caractère, 181 5. (Note de Stendhal, au crayon.)

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