57^ LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
Mûiichhausen avec mademoiselle de Praun ; M. le comte de Weltheim avec mademoiselle Frédérique de Bulow.
Voilà deux maris qui auraient grand besoin d'un lieute- nant. Si ces demoiselles sont bien pucelles, ils n'en vien- dront jamais à bout.
J'ai vu tuer hier au commandant Beteilledeux chevreuils en deux coups.
Enfants meilleurs que des hommes faits. Beaucoup plus de bonne volonté et moins de coquinerie.
Je vais demain chasser au lièvre. On part à six heures et demie ; c'est à Wolfenbûttel.
Je caracole toujours de temps en temps mademoiselle Charlotte.
J'ai des velléités fortes et très passagères pour quelques femmes. Du reste, la morale par moi décrite il y a un an dans le cahier qui précède celui-ci est presque tournée en habitude. J'ai gagné de ce côté. La timidité s'en va aussi.
Si je servais sous un autre intendant général que M. Daru, mon parent, ce sentiment me serait presque inconnu aujourd'hui.
J'ai écrit, il y un mois, une lettre à Tracy dont Faure n'est pas très content.
Tout le monde se marie : Adèle à M. Pétiet ; made- moiselle Pétiet au colonel Girardin, qui b très bien,
mais est fort laid ; de l'esprit, beaucoup, je crois ; enfin, l'empesé, l'important, l'ennuyeux Nougarède à madame...^ fille de Son Excellence M. Bigot de Préaméneu, ministre des Cultes. Nougarède doit être plaisant.
J'ai fait la bonne connaissance de M. Héron de Ville-
- Stendhal a laissé le nom en blanc.
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