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560 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Christian de Miinchhausen \ par exemple, m'a-t-elle fait faire quatre grandes lieues ce matin. Je les ai accom- pagnés (à onze heures) jusqu'à Ordorf, à un grand mille, suis revenu au Chasseur vert, ai tiré vingt coups à vingt-huit pas, comme cela^...

J'apprends peu à peu mon métier. J'ai été levé ce ma- tin de cinq à six heures pour un convoi de charpie.

J'ai vu hier un beau chien noir de neuf mois dont le bourreau de Wolfenbuttel veut 2 frédérics (2 x 20 f. 80 c.)

10 juillet 1807.

Acheté le chien noir, que je nomme Brocken, 1 1 écus ; reçu vaut 3 f. 877 centimes ^

Voyage au Brocken. Lundi... juillet ", M. de Str[ombeck] et moi sommes partis pour le Brocken par un temps superbe. Nous étions dans sa calèche, attelés de deux chevaux d'ar[mes] ; il avait son domestique. Seidler, un ci-devant dragon de Brunswick, actuellement soldat du train, nous conduisait. Notre voyage a duré soixante-quatre heures et nous a coûté à chacun ... ^

^ J'avais tort, c'est un bon enfant, un des hommes du meil- leur ton qu'il y ait dans le pays, mais point d'esprit et une sensibilité ordinaire. Octobre 1808. (Note de Stendhal.)

  • Suit un dessin du carton.

' " Volé quelques mois après ", ajoute mélancoliquement Stendhal dans un blanc, en bas de la page.

  • Le quantième manque; il s'agit du 13, du 20 ou du

27 juillet.

^ Le prix a été laissé en blanc.

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