LES CAVES DU VATICAN 49
La pluie tombait à flots. Dans le vestibule, en face de l'escalier, ouvrait un salon d'attente où Julius allait pénétrer ; l'odeur poisseuse, l'aspect désespéré du lieu le recula jusqu'à penser qu'il eût aussi bien pu pousser la porte, là-haut, et de pied ferme attendre le jeune homme dans la chambre. Julius remonta.
Comme il tournait à nouveau le corridor, une femme sortit de la chambre voisine de celle du fond. Julius donna contre elle et s'excusa.
— Vous désirez ?...
— Monsieur Wluiki, c'est bien ici ?
— Il est sorti.
— Ah ! fit Julius, sur un ton de contrariété si vive que la femme lui demanda :
— C'est pressé, ce que vous aviez à lui dire ? Julius, uniquement armé pour affronter l'inconnu
Lafcadio, restait décontenancé ; pourtant l'occasion était belle : cette femme, peut-être, en savait long sur le jeune homme ; s'il savait la faire parler...
— C'est un renseignement que je voulais lui demander.
— De la part de qui ?
Me croirait-elle de la police ? pensa Julius :
— Je suis le comte Julius de Baraglioul, dit-il d'une voix un peu solennelle, en soulevant légèrement son chapeau.
— Oh ! Monsieur le comte... Je vous demande bien pardon de ne pas vous avoir... Dans ce couloir il fait si sombre ! Donnez-vous la peine d'entrer. (Elle poussa la porte du fond.) Lafcadio ne doit pas tarder à... Il a seulement été jusque chez le... Oh ! permettez !...
Et, comme Julius allait entrer, elle s'élança d'abord
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