LES REVUES 539
Et des quatre ailes gentilles Et de toutes les coquilles. Le poids bien plus augmenta Quand tous au nid Von chanta. N* as-tu, 6 petite 'vierge ^ Comme en un buisson de cierges. Dans la pureté des lys Posé ton cœur comme un nid.
��Voici la conclusion d'une remarquable étude de M. Robert de Souza sur la. Poésie de Francis Fielé-Griffin (Grande Revue, 23 Janvier).
Des lecteurs se souviendront d'avoir lu ici même des affirmations dans ce genre : " Le symbolisme prétend connaître (?) par la sensa- tion, le classicisme est la compréhension de toutes choses (?) par l'esprit... Le symbolisme est abscons, le classicisme est lumineux. Le symbolisme affecte l'étrange, l'inattendu, le classicisme veut l'ordre, l'harmonie..., etc. " Ceux de ces lecteurs qui auront pris connais- sance des pages précédentes auront sans doute quelque mal à leur appliquer ces formules.
M. Charles Maurras, à l'époque où son principe de " politique d'abord" ne lui avait pas fait embrouiller toutes les questions, se gardait de couvrir des propositions aussi grossières. Il fut le premier, lorsque parut le second recueil des Cygnes, à saluer Francis Vielé- Griffin du nom de " maître ". Avant les plus belles œuvres du poète, avant la Clarté de Fie, avant Phocas, avant V Amour Sacré, avant la Lumière de Grèce^ il avait su découvrir le " sentiment exquis ", la *' rare perfection ", les " évocations belles à crier " qui se multiplièrent dans la suite. Son goût classique alors ne s'était pas trompé, s'il a cru depuis, sans doute, que la nécessité de sa politique l'empêchait de proclamer, à côté de Moréas, un second étranger parmi les plus purs défenseurs des lettres françaises.
On aura remarqué aussi que la pensée de Vielé-Griffin compro- met singulièrement tant d'enquêtes trop volontaires sur la jeunesse
�� �