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LES REVUES l8l

monstres } pourquoi l'écraser aujourd'hui d'une pierre énorme ? Vraiment, vous aviez entendu la Vierge folle et lei Flamteaux sans deviner où aboutiraient toutes ces belles choses ? Ah ! ça, pourquoi vous paie-t-on ?

Et plus loin :

Il y a une part de satire dans le Phaline. Le malheur, c'est que l'on ne saisit point pour quelles raisons l'auteur déprise certains personnages et chérit les autres, car tous sont des fantoches également divertissants. Un autre malheur, c'est que M. Henry Bataille n'a pas mis assez en valeur ce côté divertissant des personnages qu'il voulait moquer. Sa pièce manque d'esprit autant qu'il est possible. On n'imagine pas combien tout le monde, et d'abord l'auteur, se prend au sérieux là dedans !

Au Salon d'Automne, M. Léon Werth a fait une conférence sur les Cahiers <f Aujourd'hui. Il a cherché à démontrer que c*est du côté de la littérature ouvrière, chez un Pierre Hamp par exemple, que Ton rencontre aujourd'hui le moins d'arrière- pensées de parti, le plus de désintéressement.

Huit jours plus tard M. François Porche a parlé des Cahiers de la Quinzaine, c'est-à-dire de Charles Péguy, avec une fermeté, un courage et une amitié émue qui font autant d'honneur à celui qui avait la parole qu'à celui dont il traçait le portrait.

Mémento :

— La Plume (i^^ novembre) : " Enquête sur les romanciers ".

— La Revue Bleue ( 1 5 novembre) : " Hamlet, d'après la copie d'un acteur " de Sir Herbert Tree.

— La Revue de Paris (15 novembre) : Un nouveau roman de ]. H. Rosny aîné. — " Maeterlinck et Verhaeren ", par M. Henri Davignon.

— La Vie des Lettres : " Prière à Saint-Jérôme ", par Francis Jammes.

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