Page:NRF 11.djvu/110

Cette page n’a pas encore été corrigée

I04 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

A V heure ou la mince fumée Sort de ce toit-là et rejoint Dans le ciel troublé de rosée Les alouettes du matin,..

Ah! j^écoutaisy avide et triste Et Ramassais en grande hâte Pour remporter dans ma mémoire Tout ce que mes yeux pouvaient prendre.

C^ était un endroit que f aimais Comme f en avais tant aimés Depuis que j^ a liais y sur la terre ; Tant d^autresy déjà oubliés Que je ne reverrai jamais...

Quand je tressaillis dans un grand soupir^ ^

Quand je me levai enfin pour partir ^ C*est que le plateau était plein de nuit.

Il ny avait plus quune lueur trouble Qui marquait la ligne de Phorizon^ Il n'y avait plus quune petite lumière^ Qui marquait la place de la maison.

Charles Vildrac.

�� �