Le bruit court que ce sont les fils de Mme Carnot qui ont racheté la parure de leur mère, mais, interrogés à ce sujet par quelques journalistes, tous deux ont déclaré :
« Ce que l’on raconte est faux.
« Nous ne sommes pas intervenus à la vente des bijoux de notre mère, jugeant la victoire finale impossible à remporter.
« Nous ne connaissons pas l’acquéreur des diamants ; nous savons seulement qu’il tient à conserver l’anonymat le plus absolu.
« … Et, si nous savons cela, c’est uniquement parce que nous avons cherché, nous aussi, à le connaître… »
Dans la soirée, on assurait que le généreux enchérisseur était M. Chiris, sénateur des Alpes-Maritimes, qui avait racheté les bijoux pour sa filles, qui est la femme de M. Ernest Carnot.
Les parures ne sont donc pas sorties de la famille.