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LE BOUDDHISME,


SON FONDATEUR ET SES ÉCRITURES.




Rgya-tcher-rol-pa, ou Développement des Jeux contenant l’histoire du Bouddha Çakyamouni, traduit sur la version tibétaine et revu sur l’original sanscrit (Lalita-Vistâra), par Ph. Ed. Foucaux. — Paris, I. N., 1847-48. 2 tom. in-4o.

Le Lotus de la Bonne Loi, traduit du sanscrit, accompagné d’un commentaire et de vingt et un mémoires relatifs au Bouddhisme, par M. E. Burnouf, secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. — Paris, I. N., 1852. 1 vol. gr. in-4o.

A Manual of Budhism, in its modern development ; translated from singhalese Mss. by R. Spence Hardy. — London, Partridge, 1853. 1 vol. in.-8°.




Six siècles environ avant l’ère chrétienne, des accents poétiques d’un genre nouveau se faisaient entendre au milieu des contrées civilisées de l’Inde ; ils partaient de la bouche d’hommes de toute classe et de toute profession, et c’est avec surprise que les écoutait la foule, dont l'oreille n’était accoutumée qu’aux chants lyriques et liturgiques des Védas et aux récits héroïques de l’épopée naissante. « Quelles sont ces belles poésies que vous chantez ? » leur disait-elle, comme le fit un jour Pourna, le héros d’une légende fameuse[1]. — « Ce ne sont point des poésies ; ce sont les propres paroles du Bouddha ! »

  1. Introduction à l’histoire du Bouddhisme indien, p. 248.