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d’éclairer sa raison et de former son [illisible] à toutes les vertus et pendant qu’il verse encore des larmes sur une perte aussi douloureuse la religion et le goût de la retraite lui arrachent une sœur digne de sa tendresse et de ses regrets.

Privé des amis que lui avoit donnés la nature, Pascal cherche dans le monde un adoucissement à ses maux, et partout le tendre intérêt, le respect, la douce bienveillance s’empressent d’accueillir sa douleur et son austère vertu. Déjà même le calme semble renaître dans son cœur ; mais tout à coup, à la suite d’un événement qui l’a glacé d’épouvante, il consacre à Dieu les restes d’une vie dont la conservation tient du prodige.

Suivons Pascal au milieu des pieux solitaires de port-royal des champs ; Il s’apprête à combattre les ennemis de la morale et de la foi, et dans cette lutte