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NOËLS ANCIENS

n’en demandons pas tous les procédés et n’en cherchons pas tous les dessous. Tel plat succulent nous extasie… à table ; ne descendons pas à la cuisine pour voir comment il se prépare. Restons dans la salle du banquet si nous voulons conserver intacts et notre admiration pour le maître-queue et notre appétit pour son chef-d’œuvre. Agissons de même à l’égard des chansons populaires, aïeules ou marraines de nos cantiques de Noël modernes, n’en retenons que les douces mélodies sans chercher davantage quels sentiments les inspirèrent ou quelles paroles elles chantaient à l’origine.