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La direction de cette dernière était tout à fait la même qu’aujourd’hui ; seulement, elle suivait le bord de l’Alzette jusqu’au Sternchen pour aboutir au plateau d’Altmünster. La rue Plaetis aboutissait derrière la maison n° 1 dans la descente du Grund. Ce bout de chemin n’existe plus. La rue de Münster se prolongeait à travers la cour des prisons, devant l’église Saint-Jean, et une chapelle se trouvait un peu en deçà, pour aboutir devant l’ancienne Kridelspuorten ; celle-ci devait exister dans le mur de clôture actuel des prisons. Au delà du bâtiment principal des prisons, une ruelle transversale allait à droite vers la rue du Rham, à gauche jusque contre l’Alzette. C’est par la rue du Rham (Dinselweg) qu’on arrivait à la Dinselpforten, qui se trouvait donc à droite de la rue de la Porte de Trêves.

À peu près sur l’emplacement de la tannerie Konz se trouvait l’église Saint-Udalric et un peu plus loin une autre petite chapelle.

Vers l’extrémité du dépôt de mendicité, un pont à 6 arches était jeté sur l’Alzette et menait vers la rue Plaetis.

Partie intermédiaire entre le Pfaffenthal et la ville haute.

En passant par la porte encore existante aujourd’hui et figurant 3 tours, on trouvait deux chemins ; le premier conduisait tout droit vers le Pfaffenthal, c’est le même qui existe aujourd’hui. L’autre allait à gauche du premier, appelé Lampersweg, et conduisait probablement vers le Lampersberg ; c’était la direction la plus proche pour y venir. Les deux chemins étaient bouclés de maisons dans toute leur longueur.

Entre les maisons du Lampersberg à gauche et les murs de l’enceinte étaient des jardins.

Il y avait aussi quelques maisonnettes entre la première porte de Pfaffenthal en descendant et les trois tours dont il est question ci-dessus.

Pfaffenthal.

Les quartiers situés à gauche de l’Alzette ont subi des changements notables. En entrant dans cette ville basse par la porte inférieure, deux chemins bifurquaient vers la rue du Pont ; celle à gauche de la rue d’Eich, sensiblement dans la même direction qu’aujourd’hui ; celle à droite dans le prolongement de la rue des Tanneurs qu’elle allait rejoindre en coupant les jardins situés entre les maisons ne 1 et 2.