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Point. — C’est une barbare.
— Rien ne bouge. — Allons, toi, donne-moi ta guitare.
(Il prend une guitare.)
Fi donc ! pouah !
(Il en prend une autre.)
Hum ! je vais chanter, moi. — Ces marauds
Se sont donné, je crois, le mot pour chanter faux.
(Il chante.)
Pour tant de peine et tant d’émoi…
Hum ! mi, mi, la.
Pour tant de peine et tant d’émoi…
Mi, mi. — Bon.
Pour tant de peine et tant d’émoi,
Où vous m’avez jeté, Clymène,
Ne me soyez point inhumaine,
Et, s’il se peut, secourez-moi,
Pour tant de peine !
Quoi ! rien ne remue !
Va-t-elle me laisser faire le pied de grue ?
Têtebleu ! nous verrons !(Il chante.)
De tant de peine mon amour…
RAFAEL, sortant de la maison et s’arrêtant sur le pas de la
porte.
Ah ! ah ! monsieur l’abbé
Desiderio ! — Parbleu ! vous êtes mal tombé.