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Scène IV.

IRUS, ouvrant l’armoire ; SILVIO.
Irus.

Allez, retirez-vous.Vous avez entendu ?

Silvio.

À merveille, monsieur, et je suis confondu.
Laquelle prendrez-vous ?

Irus.

Laquelle prendrez-vous ?Je ne rends point de compte.

Silvio.

Vous daignerez me dire, au moins, monsieur le comte,
Laquelle des deux sœurs il me reste à fléchir.

Irus.

Je n’en sais rien, monsieur, laissez-moi réfléchir.

Silvio.

Ninette vous plaisait davantage, il me semble.

Irus.

Vous l’avez dit. Je crois que je la préférais.

Silvio.

Fort bien. Maintenant donc allons nous battre ensemble.

Irus.

Je vous ai dit, monsieur, que je réfléchirais.

(Ils sortent.)

Scène V.

Le jardin.
Laërte, seul.

Mon Dieu ! tu m’as béni. — Tu m’as donné deux filles.
Autour de mon trésor je n’ai jamais veillé.