de son port d’attache ou de son domicile. Ainsi les Basques et les Bretons payent parfois plus cher que les Rochelais.
Le remboursement du principal et de l’aventure se fait, au pis aller, dans le mois qui suit l’arrivée du navire bien que le risque cesse vingt-quatre heures après l’ancre posée. On ne fixe habituellement qu’un délai de douze à quinze jours après l’ancre posée, Il est stipulé néanmoins que les emprunteurs pourront se libérer plus tôt si leur poisson est vendu. Dans la seconde moitié du xvie siècle et le xviie, le délai de payement est généralement reporté à la quinzaine après l’arrivée du navire.
Il est une clause courante qu’il est bon de
signaler, car elle démontre le soin que les
prêteurs à la grosse aventure mettaient à développer
leur commerce et à multiplier leurs
occasions de trafic. Il est souvent spécifié pour
les prêteurs, comme pour les avitailleurs, que
les prêteurs auront la préférence pour l’acquisition
du poisson au prix du cours ou de l’offre
faite par d’autres marchands. Et les débiteurs
ne sont libres de vendre leurs marchandises à
qui bon leur semble, que si les prêteurs ont
refusé de les acheter.