Page:Musset - Les Rochelais à Terre-Neuve, 1899.djvu/53

Cette page a été validée par deux contributeurs.
[ 49 ]

avance de 78 livres 5 sols tournois qui iront à la grosse aventure.

Le 19 février 1534 (n. s.), Guillaume Legatz, marinier de Paimpol en Goelo (Goulle) est gagé comme maître et pilote de la Marguerite-Antoinette, de La Rochelle, au prix de 30 livres tournois.

Jean Guibert, marchand de Portereau en Bretagne, embarque le 24 janvier 1535, comme maître et pilote sur l’Esprit, de La Rochelle, au prix de 22 écus d’or sol. Ses dix-huit mariniers bretons recevront une pipe de vin, à leur arrivée, en plus de leur salaire. Le 23 janvier 1537 (n. s.), Micheau Herlant, marinier, est engagé comme maître de la Marguerite de La Rochelle, au prix de 30 livres tournois, en outre de son lot de pêche.

Le traité, du 12 avril 1541, de la Julienne de Barfleur, contient une clause pénale : si les mariniers ne font pas leur devoir, il leur sera rabattu « aux dires des maîtres, contre-maîtres, pilotes et maîtres des bateaux ».

Le 26 mars 1541, un marinier breton est arrêté aux gages de 8 livres et une paire de bottes.

Le pilote et le canonnier qui : commandent la Pierre, de Penmarc, reçoivent 80 livres, pour leur pot-de-vin ; ils auront en outre chacun à prendre 20 livres sur le poisson.

Dans le traité relatif au Laurent, de