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exemples de la manière dont on recrutait les équipages terre-neuviers.

Pour l’armement de la Marguerite-Antoinette, de La Rochelle (1534) on va quérir en Bretagne dix-neuf mariniers et on leur avance 8 livres pour leur voyage. On agit de même pour dix-huit mariniers bretons qui doivent monter l’Esprit, de La Rochelle (1539). Les avitailleurs de la Marguerite, de La Rochelle, donnent, en 1537, 3 écus et 2 sols, pour amener douze mariniers du pays breton. Les dix mariniers, le maître, le pilote et un page, appellation aristocratique du mousse, tous bretons, qui doivent monter la Marie, de La Rochelle (1537), reçoivent 2 écus pour leur voyage.

L’équipage de la Julienne, de Barfleur (1541), est en revanche recruté principalement dans la région rochelaise ; il se compose de Guillaume Compadié, Michel Guilden, Jacques Le Bonnyeu, de Quimper-Corentin ; de Mongis-Guyseau, Jean Taunay, François Millet, de la paroisse de Saint-Jean-du-Perrot, de La Rochelle ; de Mathurin Maître, de Marennes ; de Pierre Tavener, de Royan ; de Pierre Regard, de Saint-Thomas-de-Cosnac ; de Jean Poictevin, du Château-d’Oleron ; de Bastien David et Nicolas Petit, de Saint-Jean-du-Perrot ; de Pierre Nicolas, de Saint-Nicolas de La Rochelle ; de Pierre Réau, Jean Charget et Jean Gendron,