Soit : | |||||
Anglais seuls |
11 | Étrangers. | 35 | ||
Anglais et Portugais |
3 | ||||
Portugais seuls |
12 | ||||
Espagnols |
9 | ||||
Français non Rochelais |
22 | Français. | 93 | ||
Rochelais |
71 | ||||
Total |
128 |
Les résultats consignés dans ces tableaux sont d’autant plus remarquables, que les documents rochelais ayant trait au commerce sont d’une extrême rareté. Les archives privées sont à peu près muettes. Les actes des notaires qui devraient contenir la majeure partie de ces renseignements, ont en partie disparu. Sur les vingt et quelques notaires qui instrumentaient dans la ville de La Rochelle, deux ou trois seulement par année sont connus. Pour certaines années, il n’en reste aucun. Les minutes de la plupart d’entre eux ont été détruites. On a notamment négligé de conserver les brouillards qui seuls, la plupart du temps, contenaient les minutes des transactions commerciales. À quel résultat arriverions-nous donc si les archives étaient intactes ?
Pour les Rochelais, la pêche de Terre-Neuve fut à la fois un moyen d’occuper leurs navires et une occasion de faire fructifier leurs capitaux. En dehors de leurs aptitudes maritimes,