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poussa pas un cri ; elle tomba sur ses mains. Après quoi je sortis précipitamment.

Rentré chez moi, la fièvre me reprit avec une telle violence que je fus obligé de me remettre au lit. Ma blessure s’était rouverte et j’en souffrais beaucoup. Desgenais vint me voir ; je lui racontai tout ce qui s’était passé. Il m’écouta dans un grand silence, puis se promena quelque temps par la chambre comme un homme irrésolu. Enfin il s’arrêta devant moi, et partit d’un éclat de rire. « Est-ce que c’est votre première maîtresse ? me dit-il. – Non ! lui dis-je, c’est la dernière. »

Vers le milieu de la nuit, comme je dormais d’un sommeil agité, il me sembla dans un rêve entendre un profond soupir. J’ouvris les yeux et vis ma maîtresse debout près de mon lit, les bras croisés, pareille à un spectre. Je ne pus retenir un cri d’épouvante,