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garde au dégoût ; c’est encore un mal incurable ; un mort vaut mieux qu’un vivant dégoûté de vivre. As-tu un cœur ? prends garde à l’amour ; c’est pis qu’un mal pour un débauché, c’est un ridicule ; les débauchés paient leurs maîtresses, et la femme qui se vend n’a droit de mépris que sur un seul homme au monde, celui qui l’aime. As-tu des passions ? prends garde à ton visage ; c’est une honte pour un soldat de jeter son armure, et pour un débauché de paraître tenir à quoi que ce soit ; sa gloire consiste à ne toucher à rien qu’avec des mains de marbre frottées d’huile, pour lesquelles tout doit glisser. As-tu une tête chaude ? si tu veux vivre, apprends à tuer, le vin est parfois querelleur. As-tu une conscience ? prends garde à ton sommeil ; un débauché qui se repent trop tard est comme un vaisseau qui prend l’eau ; il ne peut ni revenir à terre ni continuer sa route ; les vents ont beau le