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« Enfin, me dit-il, mon cher Octave, si vous avez un sujet de peine, n’hésitez pas à me le confier ; parlez ouvertement, et vous trouverez en moi un ami.

— Je le sais, répondis-je, j’ai un ami ; mais ma peine n’a pas d’ami. »

Il me pressa de m’expliquer. « Eh bien ! lui dis-je, si je m’explique, de quoi cela nous servira-t-il, puisque vous n’y pouvez rien, ni moi non plus ? Est-ce le fond de mon cœur que vous me demandez, ou est-ce seulement la première parole venue, et une excuse ?

— Soyez franc, me dit-il.

— Eh bien ! répliquai-je, eh bien ! Desgenais, vous m’avez donné des conseils en temps et lieu, et je vous prie de m’écouter comme je vous ai écouté alors. Vous me demandez ce que j’ai dans le cœur ; je vais vous le dire.

« Prenez le premier homme venu, et dites-lui : “Voilà des gens qui passent leur vie à boire, à monter à cheval, à rire, à jouer, à user de