Page:Musset - La Confession d’un enfant du siècle, vol. I, 1836.djvu/145

Cette page n’a pas encore été corrigée


Tels étaient les conseils qu’il me fallait entendre à tout propos ; et quand l’heure arrivait, je prenais le chemin du logis, le cœur gonflé, le manteau sur le visage ; je m’agenouillais sur le bord de mon lit, et le pauvre cœur se soulageait. Quelles larmes ! quels vœux ! quelles prières ! Galilée frappait la terre en s’écriant : « Elle se meut, pourtant ! » Ainsi je me frappais le cœur.