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dans l’anatomie. Il y avait dans la maison, au quatrième étage, un vieil Allemand fort instruit, qui vivait seul et retiré. Je le persuadai, non sans peine, de m’apprendre sa langue ; une fois à la besogne, ce pauvre homme la prit à cœur. Mes perpétuelles distractions le désolaient. Que de fois, assis en tête à tête avec moi, sous sa lampe enfumée, il est resté avec un étonnement patient, me regardant les mains croisées sur son livre, tandis que, perdu dans mes rêves, je ne m’apercevais ni de sa présence ni de sa pitié ! « Mon bon monsieur, lui dis-je enfin, voilà qui est inutile ; mais vous êtes le meilleur des hommes. Quelle tâche vous entreprenez ! Il faut me laisser à ma destinée ; nous n’y pouvons rien, ni vous ni moi. » Je ne sais s’il comprit ce langage ; il me serra les mains sans mot dire, et il ne fut plus question de l’allemand.

Je sentis aussitôt que la solitude, loin de me guérir, me