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Cette femme, qui s’appelait madame Levasseur, était petite, grasse, et très blonde ; elle m’avait toujours déplu, je ne sais pourquoi, nos relations n’ayant jamais rien eu que d’agréable. Cependant je ne pus résister à l’envie d’accepter son invitation ; je serrai sa main en la remerciant ; je sentais que nous allions parler de ma maîtresse.

Elle me donna quelqu’un pour ramener mon cheval ; je montai dans sa voiture ; elle y était seule, et nous reprîmes aussitôt le chemin de Paris. La pluie commençait à tomber, on ferma la voiture ; ainsi enfermés en tête à tête, nous demeurâmes d’abord silencieux. Je la regardais avec une tristesse inexprimable ; non seulement elle était l’amie de mon infidèle, mais elle était sa confidente. Souvent, durant les jours heureux, elle avait été en tiers dans nos soirées. Avec quelle impatience je l’avais supportée alors ! combien de fois j’avais compté les instants qu’elle