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Les Allemandes sont tendres et douces, mais fades et monotones. Les Françaises sont spirituelles, élégantes et voluptueuses, mais elles mentent comme des démons.

« Avant tout, n’accusez pas les femmes d’être ce qu’elles sont ; c’est nous qui les avons faites ainsi, défaisant l’ouvrage de la nature en toute occasion.

« La nature, qui pense à tout, a fait la vierge pour être amante ; mais, à son premier enfant ses cheveux tombent, son sein se déforme, son corps porte une cicatrice ; la femme est faite pour être mère. L’homme s’en éloignerait peut-être alors, dégoûté par la beauté perdue ; mais son enfant s’attache à lui en pleurant. Voilà la famille, la loi humaine ; tout ce qui s’en écarte est monstrueux. Ce qui fait la vertu des campagnards, c’est que leurs femmes sont des machines à enfantement et à allaitement, comme ils sont, eux, des machines à labourage. Ils n’ont ni faux