soir, en le considérant de près, vous avez découvert dans un des personnages de ce tableau une faute grossière de dessin, un membre cassé ou un muscle hors nature, comme il y en a un, dit-on, dans l’un des bras du gladiateur antique. Vous éprouverez certainement un grand déplaisir, mais vous ne jetterez cependant pas au feu votre tableau ; vous vous direz seulement qu’il n’est pas parfait, mais qu’il y a des morceaux qui sont dignes d’admiration.
« Il y a des femmes que leur bon naturel et la sincérité de leur cœur empêchent d’avoir deux amants à la fois. Vous avez cru que votre maîtresse était ainsi ; cela vaudrait mieux en effet. Vous avez découvert qu’elle vous trompait ; cela vous oblige-t-il à la mépriser, à la maltraiter, à croire qu’elle est digne de votre haine ?
« Quand bien même votre maîtresse ne vous aurait jamais trompé, et quand elle