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GAMIANI
vanté, je me précipite à son secours. Je brise les portes dans ma violence, j’arrive ! Hélas ! Fanny n’existait plus ! Ses bras, ses jambes, horriblement contournés, s’accrochaient à ceux de Gamiani, qui luttait seule encore avec la mort.
Je voulus les séparer.
— Tu ne vois pas, me dit une voix de râle, que le poison me tourmente… que mes nerfs se tordent !… Va-t’en !… Cette femme est à moi !… Hai ! hai !
— C’est affreux ! m’écriai-je transporté.
GAMIANI.
Oui ! mais j’ai connu tous les excès des sens. Comprends donc, fou ! Il me restait à savoir si, dans la torture du poison, si, dans l’agonie d’une femme mêlée à ma propre