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DEUXIÈME PARTIE
sentir tout le plaisir dont je veux t’enivrer, il faut t’oublier un instant, te perdre, te fondre en une seule pensée, une pensée d’amour sensuel, de jouissance charnelle et délirante ! Quels que soient mes assauts, quelles que soient mes fureurs, garde-toi de remuer ou d’agir. Reste sans mouvement, reçois mes baisers sans les rendre. Si je mords, si je déchire, comprime l’élan de la douleur aussi bien que celui du plaisir jusqu’au moment suprême où toutes deux nous lutterons ensemble pour mourir à la fois !
FANNY.
Oui ! oui ! je te comprends, Gamiani. Allons ! je suis comme endormie, je te rêve à présent. Je suis à toi, viens !… Suis-je